Açores : Roadtrip sur l’île de Sao Miguel

 

 

Les Açores.
Mis à part lorsque l’on regarde la météo à la TV et qu’il est question de l’anticyclone du même nom, qui sait vraiment où se situe ce petit archipel portugais composé de neufs îles volcaniques ? Vous visualisez l’Amérique ? L’Europe ? Et bien c’est très simple, mettez vous plus ou moins au milieu et vous serez aux Açores.

Cela faisait quelque temps que j’avais placé ces îles perdues au milieu de l’Atlantique dans ma liste de destinations originales. Ayant du temps libre, Marie motivée pour partir avec moi et ayant trouvé de bons billets, c’était décidé : j’allais m’envoler pour les Açores la première semaine d’octobre (et y fêter mon anniversaire 😀 ). 

C’est donc sur l’île de Sao Miguel, où se trouve la capitale Ponta Delgada que j’ai décidé de poser mes valises ! 

Les Açores, Késako ? 

L’archipel des Açores, région autonome du Portugal, est constitué de 9 îles au milieu de l’océan Atlantique. 
Monnaie : nous sommes en Europe, la monnaie est donc l’euro.
Décalage horaire : il y a 2h de moins qu’en France.
Langue : portugais. 

[Les locaux parlent anglais dans la capitale et les lieux touristiques MAIS je vous conseille d’avoir un petit guide de portugais avec vous. On s’est plusieurs fois retrouvées dans endroits où les personnes ne parlaient pas un mot d’anglais].

    1.  



N’ayant que 10 jours devant moi, j’ai fait le choix de ne visiter que l’île de Sao Miguel, l’île principale.
Et je ne regrette pas du tout car j’ai à peine pu voir tout ce que je souhaitais ! 
Bien sûr, cela m’a également donné très envie de revenir pour les autres îles 😉 

Si vous prévoyez de visiter plusieurs îles, deux moyens de transport s’offrent à vous : 

1. L’avion :  la compagnie des Açores, la SATA, relie les îles entre elles. 
Et bonne nouvelle si vous arrivez de Lisbonne ou Porto, et que vous ne souhaitez pas rester à Sao Miguel : la SATA vous offre le vol vers une autre île. Seule condition, il doit être effectué dans les 24h qui suivent votre arrivée aux Açores. Je n’ai pas testé ce système mais je vous invite à vous renseigner ici si ça vous intéresse 🙂

2. Le bateau : pour en avoir fait un peu autour de Sao Miguel, je pense que si vous avez le temps, l’expérience vaut le coup !  La compagnie qui opère les liaisons est Atlânticoline. Il est possible de réserver les billets en ligne ou directement au port, mais je vous recommande quand même d’anticiper un peu.

Quand y aller ? 

Je vais être honnête avec vous : en allant aux Açores en octobre, vous avez des chances d’avoir des journées un peu gâchées par la pluie. Nous avons été très chanceuses là-dessus car à part le premier jour, où les averses à Ponta Delgada nous ont fait sérieusement nous inquiéter sur la suite du séjour, nous avons eu plutôt beau temps.  Je pense par contre que le fait que nous y soyons parties le 1er octobre a joué en notre faveur.
Je ne suis pas sûre que le temps soit aussi agréable à la fin du mois. 
Pour être sûr(e) d’avoir du beau temps, je vous recommanderais d’y aller entre mi-mai et mi-octobre.

 

Comment s’y rendre ?

Je suis partie avec la TAP au départ de Marseille, direction Ponta Delgada, la capitale de Sao Miguel. 
Ne sachant pas à quelle date je souhaitais rentrer, je n’ai pris que l’aller 1 semaine avant le départ.
Etant tellement à fond dans mon voyaye, j’ai oublié de prendre le retour, jusqu’à la veille de la date retour.
Je m’en suis tirée pour 180 euros l’A/R, ce qui reste très très correct en dernière minute. 

[Ce vol prévoit une escale à Lisbonne ou à Porto. Il est possible de la prolonger en stop-over, c’est à dire rester maximum 3 nuits dans la ville afin de la visiter avant de rejoindre votre destination. Plus d’infos ici si ça vous tente]. 

 

Louer une voiture ?

First of all, je vous recommande à 100% de louer une voiture : ce sera vraiment le plus pratique pour explorer l’île.
Plusieurs prestataires vous proposent ce service : sur conseil de plusieurs personnes, nous avons loué chez
Auto Ramalhense, qui étaient de loin les moins chers (160 euros la semaine). 

La location s’est très bien passée, mais notez qu’il s’agit d’un prestataire qui n’a pas de locaux à l’aéroport : un employé vient vous amener la voiture à l’aéroport à l’heure d’arrivée de votre vol, et idem pour le retour.
Il faut donc bien s’entendre sur l’heure.  Si vous ne souhaitez pas récupérer la voiture tout de suite à l’aéroport, le taxi pour le centre ville de Ponta Delgada coûte environ 10 euros.

Aucune mauvaise surprise de notre côté, tout s’est très bien passé et ils ont été très arrangeants quand,
au dernier moment, j’ai demandé à prolonger car je n’avais toujours pas pris mon retour 😉 

[Nous n’avons eu aucune difficulté à conduire là-bas. Par contre, soyez prudent(e). Nous avons remarqué de nombreuses fois que les locaux se garent n’importe où sur les routes de montagne, notamment derrière les virages. Ok pour mettre le GPS, mais gardez bien les yeux sur la route !].

 

Où loger ? 

Nous avons décidé au jour le jour de nos étapes et avons alterné entre les auberges de jeunesse, les maisons d’hôte et le Air BNB.  Attention toutefois : les Açores commencent à peine à s’ouvrir au tourisme. Ainsi, si certains lieux comme Ponta Delgada disposent de nombreux hébergements, d’autres, notamment sur la côte ouest (Ginetes, Mosteiros) en ont très peu. Si vous partez en haute saison, je vous conseille donc de les booker un peu à l’avance.

De plus, c’est une petite île et les distances sont très courtes : il faut 1h30 pour traverser l’île, et moins de 30 minutes pour aller du nord au sud.  Certains font ainsi le choix de garder le même hébergement tout le séjour, autre alternative possible à votre organisation.


Je crois que j’ai fait le tour des informations préalables 😀
C’est parti pour le récit de ce roadtrip de 10 jours sur Sao Miguel ! 




Notre itinéraire

J’exagère à peine en disant que ce voyage est l’un des plus improvisés que j’ai faits. 
S’étant décidées à partir une semaine avant, nous n’avons pas eu le temps d’organiser ce séjour.
Et vous savez quoi? Bien heureusement !! 

Comme je le disais plus haut, la météo peut être capricieuse en octobre. Notre première matinée à Ponta Delgada s’est faite sous l’averse. Nous avons donc décidé de prévoir notre séjour au jour le jour, en fonction de la météo, et quelle bonne idée ce fût ! Nous avons ainsi réussi à voir tout ce qu’on voulait, sous le soleil 🙂 

J’ai décidé de vous présenter mon itinéraire au jour le jour. Cela explique certaines incohérences de parcours. De plus, nous avons vraiment pris notre temps, notre itinéraire est largement faisable en 1 semaine ! 


J1 : Ponta Delgada & Furnas

Comme tous les voyageurs venant visiter l’île de Sao Miguel, nous avons atterri à Ponta Delgada en fin de soirée.
Il était tard, donc direction l’hôtel pour dormir. 

Nous avions prévu de passer notre première journée à visiter Ponta Delgada, mais la météo en a décidé autrement. La ville allait être sous la pluie toute la journée.  La réceptionniste, nous voyant un peu dépitées, nous a conseillé de faire une activité très agréable sous la pluie : les sources chaudes de Furnas, petite ville connue pour les phénomènes volcaniques qu’on peut y observer. 

Et c’était parti pour 45 minutes de route entre Ponta Delgada et Furnas !  Sur le chemin, deux stops : le premier, à Décathlon, pour nous acheter un charmant ciré rose fluo.
Le second, un peu plus stylé, pour admirer la superbe vue du Miradouro de Santa Iria. 



Arrivées à Furnas aux alentours de 13h, nous avons décidé de tester notre premier restaurant açorien.
Sardines grillées pour moi, poulet pour Marie. 

La pluie s’étant arrêté, nous en avons profité pour nous promener dans la ville, sous un ciel bien gris. 




La fin de journée approchant, nous nous sommes enfin rendues aux sources d’eau chaude,
plus précisément à la Poça da Dona Beija.  L’entrée coûte 6 euros. 

Seule petite difficulté : le parking est minuscule et vous pouvez être améné(e) à attendre qu’une place se libère,
ce qui fût le cas pour nous. Cela peut valoir le coup de se garer un peu plus loin et de marcher. 

Quelques minutes plus tard, nous voici enfin en maillot, prêtes à entrer dans ces bains naturellement chauds, au milieu d’un superbe cadre fleuri.  Se laisser flotter dans cette eau à 39°, regarder le ciel, la nuit arriver, et se dire qu’on est sur un volcan, perdues au milieu de l’Atlantique… C’est magique ! 


J3 : Ribeira Grande & Praia de Santa Barbara

Aujourd’hui, ce n’est pas seulement notre 2nd jour aux Açores, c’est aussi mon anniversaire 😀 
Il fait beau et nous décidons donc de migrer vers le nord de l’île, sur l’une des plages les plus famous :
la Praia de Santa Barbara, à Ribeira Grande.
Je vous promets que le spot de surf et les cocktails face au sunset n’y sont pour rien dans notre choix !

Bien que le trajet soit court pour passer du sud au nord (environ 30 minutes), vadrouiller sur les routes de Sao Miguel est vraiment très agréable. Une végétation luxuriante, peu de monde et beaucoup de points de vue.
Sur le chemin, arrêt au fameux Lagoa do Fogo, THE lac des Açores. Manque de chance, il était complètement sous les nuages. Comme nous comptions rester quelques nuits à Ribeira Grande, nous avons décidé
de revenir le lendemain… Verdict un peu plus loin 😉 

Nos affaires déposées à la maison d’hôtes, nous sommes tout de suite allées à Santa Barbara, et quelle ambiance ! La plage est immense, superbe et est effectivement un gros spot de surf.

 

Quel kiff de prendre un verre face à la mer, discuter, profiter du soleil et admirer le spectacle sportif
qui se déroule sous nos yeux, jusqu’au sunset, magnifique pour mon anniversaire..

La nuit tombée, nous sommes allées au bar/restaurant de la plage, le Tukatula. J’y ai mangé de délicieuses pâtes à l’encre de seiche, accompagnée d’un verre de champagne et on a trinqué avec Marie pour mon birthday.
Le repas parfait, pour conclure une journée parfaite. 


J4 : Lagoa do Fogo & Plantations de thé

Suite à notre échec la veille pour voir le Lagoa do Fogo, nous avons décidé d’y retourner – malgré le peu
d’espoir formulé par notre hôte, qui estimait que le temps n’avait pas l’air d’avoir changé. 
Mais comme il était hors de question de partir sans le voir, nous avons décidé d’y retourner.

Le lac se trouve sur une des routes principales et il est assez facile de se garer. Il faut grimper quelques mètres avant de l’apercevoir, on ne savait pas trop à quoi s’attendre. 

Voilà à quoi ressemblait le lac hier matin (ça reste beau, mais on est forcément déçu(e)!) : 


Et voilà ce qui s’est dressé devant nous en y retournant le lendemain : 

@thepetitemarie

Nous sommes restées longtemps contempler cette merveille. Il est possible de s’aventurer en randonnée vers le haut des collines ou, à l’inverse, de descendre au bord du lac.  N’étant pas équipées, nous ne l’avons pas fait.

Heureuses d’avoir vu le Lagoa do Fogo sous le soleil, nous avons repris la route, direction Cha Gorreana Tea, la seule plantation de thé d’Europe. A l’arrivée, on vous propose une petite visite afin de voir comment le thé est fabriqué, mais surtout d’en goûter. Il est possible d’en acheter à la boutique, ce qui constitue un souvenir sympa ! 

Mais le plus impressionnant, ce sont les plantations. On a l’impression, l’espace d’un instant, d’être transporté(e)s en Asie. La balade est libre, mais veillez à bien rester dans les chemins tracés afin de ne pas abîmer les champs 😀

 

J5 : Ribeira dos Caldeiroes

Aujourd’hui, nous avons envie de randonner (oui oui !) et nous décidons de nous rendre à
Ribeira dos Caldeiroes, un beau parc naturel à l’est de l’île. L’entrée est libre.



Je ne sais pas si c’est notre engouement pour la randonnée qui a causé ce manque d’attention, mais nous avons réussi à nous perdre, ou du moins, à sortir complètement du parc. C’est après 2h de marche, face à la mer, et par conséquent obligées de faire demi-tour que l’on s’est aperçues que la randonnée était terminée ^^

Après une bonne averse et un bon fou rire, nous sommes reparties en sens inverse pour regagner le parc. 
Faites donc attention à ne pas vous perdre si vous y allez en fin de journée : il y a pas mal de chemins glissants, je ne suis pas sûre que ce soit éclairé partout et rentrer de nuit ne doit pas être très agréable.

Dans tous les cas, n’hésitez pas à y faire un tour durant votre séjour, c’est vraiment très beau !  

 

J6 : Parque Terra Nostra

Lorsque je vous disais un peu plus haut que notre itinéraire n’avait pas toujours été logique, je pensais notamment à ce jour-ci.  Nous sommes en effet revenues à Furnas, pour venir visiter le Parque Terra Nostra. 
Mais comme nous repartions du nord au sud, c’était sur le chemin.

Le Parque Terra Nostra est l’un des sites les plus populaires de Sao Miguel. L’entrée coûte 6 euros. 
Construit au XVIII°, il se divise en 2 « attractions » principales. 
Tout d’abord, le jardin botanique, parfait pour effectuer une belle balade au milieu d’une végétation exotique.

Ensuite, pour les merveilleux les bains chauds. Le parc en comporte 3 : deux petits, et un grand.
Des cabines sont mises à votre disposition pour vous changer. Un pur kiff ! 


@thepetitemarie

J7 : Vila Franca do Campo

Adeus le Nordeste, retour dans le sud de l’île à Vila Franca do Campo. 

Cette ville, comme Ponta Delgada, est un point de départ pour plusieurs excursions en mer, notamment pour aller observer les baleines ou pour aller visiter l’île de Vila Franca, juste en face (je détaillerai plus loin dans l’article). 
Si une balade vers l’île nous aurait plu, nous n’avons malheureusement pas pu nous y rendre,
cette dernière étant « fermée » pour cause de mer trop agitée. 

Sur le chemin, nous avons fait un arrêt pour admirer l’Eglise Ermida Nossa Senhora da Paz. Autant vous dire que c’est l’une des plus belles que j’ai jamais vues ! On se trouve tout de suite dans une atmosphère assez « mystique », accentuée par un ciel gris lorsque nous y sommes allées. A peine une centaine de marches à monter pour arriver à la chapelle, qui offre une vue imprenable sur la ville et l’île de Vila Franca do Campo. 

 

J8 : Mosteiros

Aujourd’hui, direction la côte ouest ! 
On avait vraiment hâte de la découvrir car c’est là où se trouvent les plus beaux sites de Sao Miguel.

Au début de l’article, je vous parlais de la difficulté rencontrée dans certains endroits de l’île pour trouver un hébergement… Et bien ce fût le cas pour cette étape ! Je ne sais pas si c’est parce que la saison touristique était finie, ou si le tourisme n’est juste pas très développé malgré la proximité des sites d’intérêt mais nous n’avons trouvé qu’un Air BNB – une maison entière pour nous – à Ginetes. 
Attention également, dans cette petite ville, tout ferme très tôt.
Le seul restaurant ouvert le soir était, pour mon plus grand bonheur, la pizzeria.

Mosteiros est superbe, par ses falaises, son sable noir et ses piscines naturelles. 
Mais autant vous dire que nous n’avons pas vraiment pu profiter de la baignade. En effet, aux Açores, lorsque le vent souffle, il ne fait pas semblant. La mer était déchaînée, les vagues immenses et il était impossible de s’approcher de la mer. Aucun regret de notre côté car outre le fait que nous n’étions pas venues sur l’archipel pour nous baigner en octobre, le spectacle de cette tempête était absolument magnifique !



Si vous venez en été (ou quand il fait beau), les Termas da Ferraria sont très sympas pour venir chiller.

En nous baladant sur la côte, nous sommes tombées, sur le Miradouro da Ponta do Escalado,
une autre petite pépite cachée au détour d’un virage.

Ce soir là, j’ai enfin goûté la fameuse bacalao, la morue portugaise.
Je m’attendais à en voir plus souvent dans les restaurants, mais j’étais ravie de pouvoir enfin la tester!

J9 : Sete Cidades

Lorsque l’on tape le mot « Açores » sur internet, c’est souvent un beau lac, entouré d’un volcan verdoyant, qui apparaît. Je dois avouer que c’est aussi l’image qui m’a donné envie d’aller découvrir l’île de Sao Miguel. 
Et nous y étions enfin ! 

Pour accéder à ce magnifique panorama, direction la Vista do Rei.

Petite précision, nous avons eu du mal à nous garer. Le parking se trouvant au point de vue est minuscule et limité à 20 minutes.  C’est suffisant si vous souhaitez juste admirer la vue, mais il faudra vous garer plus loin, sur les parkings prévus à cet effet, si vous comptez effectuer la randonnée.  Elle descend de Vista do Rei vers le village de Sete Cidades et dure environ 2h.  Nous ne l’avons pas faite donc pour plus d’informations, c’est ici

Après avoir bien profité de cette belle vue, nous sommes redescendues manger au village. Victime de son succès, la ville est pleine de touristes et nous avons dû faire plusieurs restaurants avant d’en trouver un qui n’était pas complet. Les prix sont un peu plus chers que sur le reste de l’île, la nourriture était loin d’être incroyable mais c’est malheureusement souvent le cas dans les lieux proches de sites d’intérêt. 

Après avoir mangé, nous sommes parties en direction de Lagoa do Canario, où se trouve le superbe Miradouro da Grota do Inferno. Je suis presque sûre que vous l’avez, sans forcément le savoir, déjà vu en photo 😉 
On nous avait prévenues que le temps était trèèèès changeant à cet endroit, on ne s’est donc pas trop
inquiétées en arrivant dans cette ambiance « Sleepy Hollow ». 

Prévoyez par contre d’y passer une petite partie de la journée. Si vous avez de la chance, le soleil sera là tout de suite, mais vous pourrez aussi être amené(e) à l’attendre quelques heures. Nous avons fait partie de ces courageux/ses qui, bravant la pluie, avons attendu que le ciel se dégage, et on ne l’a pas regretté 😀

 

J10 : A la rencontre des baleines à Ponta Delgada

Au Cœur de l’océan Atlantique, les eaux açoriennes sont connues pour abriter un grand nombre d’espèces marines. Il m’était donc impossible de quitter ce paradis naturel sans aller leur dire bonjour.
Je remercie mon partenaire Ready To Go pour m’avoir proposé de faire cette activité en collaboration ! 

Vous pouvez aller les observer au départ de différentes îles et certaines périodes sont plus propices que d’autres pour voir telle ou telle espèce. L’île de Sao Miguel a plusieurs points de départ :
Ponta Delgada, dont je suis partie, et Vila Franca do Campo, également au sud de l’île.

Une petite dizaine se partagent en effet les tours de « whale watching ».
Sur les conseils d’amis vivant là-bas, j’ai fait appel à Futurismo. J’ai particulièrement apprécié le fait que cette agence fasse ses tours dans le respect des animaux. Par exemple, le bateau ne peut pas approcher une baleine à plus de 150m et toujours par l’arrière, afin de ne pas la stresser en étant face à elle et la forcer à faire demi-tour.

Plusieurs explications vous seront données lors du briefing, juste avant de monter dans le bateau, par des guides ayant été formés par des biologistes qualifiés. Vous pourrez leur poser toutes les questions que vous souhaitez sur ces animaux et l’écosystème dans lequel ils vivent. En fonction de la période à laquelle vous faites l’activité, il est possible de croiser des baleines, des cachalots (sperm whales), des dauphins ou des tortues.

[Départ au petit matin, avec un superbe sunrise]. 

Le tour peut être fait en zodiac ou en bateau. Lequel choisir ? Plusieurs options sont à prendre en compte :

  1. Le zodiac peut paraître plus fun : il va vite, peut rapidement suivre les baleines et vous permet d’être à leur hauteur. On a vraiment la sensation de « voler » sur l’eau ! Il est par contre déconseillé pour toutes les personnes souffrant de maux de dos et pour les femmes enceintes. Sachez également que du fait de la proximité avec la mer, vous avez de grandes chances de revenir trempés ! Mais ne vous inquiétez pas, une tenue « de marin » vous sera donnée afin de protéger vos habits.

  2.  Le bateau vous permettra de faire une balade plus calme. Bien entendu, s’il y a des vagues, vous les sentirez mais vous pourrez vous lever, vous balader, prendre des photos, aller à l’air libre sur le pont ou à l’intérieur pour se réchauffer. Si vous ne souhaitez pas vous prendre les vagues dans la figure et revenir trempés, c’est l’option à choisir ! Idem si vous voyagez avec des enfants en bas âge, le zodiac étant interdit en dessous d’un certain âge.

Une fois que vous aurez choisi votre « moyen de transport », réservez, les places partent très vite !

Je vous conseille également de ne pas faire le tour le dernier jour de votre voyage. Pourquoi ? Tout simplement car outre le fait que ce sont des animaux sauvages, la météo oblige malheureusement parfois les bateaux à rester au port. Il est donc préférable d’avoir un jour de marge au cas où la sortie ne serait pas possible.

Ayant fait le tour des agences avant de réserver, je me suis renseignée sur les modalités de remboursement. Deux politiques sont ainsi appliquées chez la plupart, dont Futurismo :

  • Si, à cause de la météo, le tour est annulé ou écourté, vous serez entièrement remboursés et il vous appartiendra de réserver un nouveau tour (d’où l’intérêt de prévoir une petite marge)
  • Si vous ne voyez aucun animal durant la sortie, vous ne serez pas remboursés mais un nouveau tour vous sera offert.

    Par contre, il n’y a aucune « promesse » quant à l’animal que vous allez voir : le tour ne vous sera ainsi pas remboursé si vous ne voyez « que » des dauphins pendant le whale watching.

Comme j’avais déjà observé les baleines en zodiac en Islande et en Afrique du Sud, j’ai choisi de les observer aux Açores en catamaran. Ce tour m’a coûté 55 euros et est censé durer 3h.
Sachez que des tours à la journée existent et permettent de visiter d’autres lieux.
Ils peuvent également être annulés en cas de mauvais temps.

Précision importante, qui ne sera pas le détail le plus glamour de cette sortie mais je me dois de vous prévenir : attention au mal de mer. Plusieurs heures sur un bateau, surtout s’il y a des vagues, ça se ressent au niveau de l’estomac. Je vous conseille donc de prévoir un petit médicament si vous y êtes sensibles.

Nous sommes donc partis en début d’après-midi, direction le large. Et si le trajet en bateau est en lui-même agréable, la beauté de la côte de Sao Miguel le rend exceptionnel ! Ces falaises verdoyantes se jetant dans l’océan constituent un merveilleux spectacle. Une autre façon de visiter l’île !

 

Afin de s’assurer que nous verrions des animaux marins, Futurismo n’a pas hésité à aller très loin des côtes, faisant au final une balade de 4h. Et c’est au bout de 2h30 de navigation vers le large que nous avons enfin aperçu une famille de cachalots : deux femelles, un mâle et un bébé. C’était réellement impressionnant d’avoir ces énormes animaux si près de nous, en respectant bien entendu la distance de sécurité.
Le plus marrant est qu’ils nous ignoraient complètement et ont continué leur petite balade familiale, plongeant de temps en temps avant de réapparaître quelques minutes plus tard. L’une des femelles nous a même fait l’honneur de sauter devant nous , lorsque le bateau faisait demi-tour, comme pour nous dire au revoir.

[Photos prise par le photographe de Futurismo pendant notre tour]. 

Une superbe expérience que je conseille à tous car quelle que soit l’espèce que vous aurez
la chance de voir, vous assisterez à un moment magique.

Enfin, rien de mieux pour finir la journée (et le séjour) en beauté que d’aller prendre un verre à la Marina et admirer le coucher de soleil sur la mer, où nos amis marins continuent à vivre leur vie en toute tranquillité.

Le voyage aux Açores touche ici à sa fin et j’espère vraiment que ce petit article vous aura donné envie d’aller découvrir ces « Perles de l’Atlantique ».  N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire s’il vous a plu, ou si vous avez la moindre question sur ce roadtrip ! 

Pour finir, je souhaite remercier 3 personnes qui ont contribué au succès de ce voyage. 
Tout d’abord, Marie, dont la présence a rendu ce séjour encore plus cool et agréable. 
Je tiens aussi à remercier Roxane, qui était venue juste avant nous et qui m’a donné beaucoup de bons conseils (notamment lorsqu’on était perdues à Ribeira dos Caldeiroes !). 
Enfin, un grand merci à Farel, qui vit là-bas, qui m’a beaucoup aidée dans le choix de nombreuses activités
et qui n’a pas hésité à aider des amis qui sont partis explorer les autres îles. 
Muito obrigada <3 

Soo Far, So Good ! 

 

Roumanie : Halloween dans le château de Dracula

Qui dit Halloween dit vampires. Qui dit vampires dit Dracula. Et qui dit Dracula dit Roumanie, thanks to Bram Stoker qui, ayant sans doute eu vent de l’ambiance particulière des Carpates, bien que n’y ayant jamais mis les pieds, a décidé d’y placer l’intrigue de son roman.
Quel meilleur endroit pour aller se déguiser en vampirette que le château du célèbre Vlad Tepes ?
Bună ziua Romania, I’m coming !

NB : ceux qui ont suivi mes stories sur les réseaux sociaux ont pu voir que je n’ai absolument pas organisé ce voyage à partir du jour 3 et que tout s’est décidé au jour le jour, ce qui explique certaines incohérences de parcours !
Jusqu’au jour 3, le voyage a été organisé en partenariat avec l’agence 
Initiatic Voyage.

NB2: je suis partie avec une amie et nous sommes toutes deux beaucoup plus nature que ville, c’est pourquoi nous avons passé peu de temps dans les villes/musées et avons préféré faire des randonnées, aller voir les lacs et les châteaux. Je me suis tout de même bien documentée sur le pays et je suis désormais – presque – incollable sur son histoire :p

 

 

AVANT LE VOYAGE 

Le vol : Contrairement à certains de ses voisins, la Roumanie est accessible à très bons tarifs.
Les compagnies Wizzair et Blue Air la relient en effet à la France, l’Espagne ou encore la Belgique à bas prix. J’ai payé mon A/R 150 euros de Barcelone  (3h30 de voiture de chez moi) quelques jours avant le départ MAIS il était à 80 euros A/R quand j’ai commencé à regarder, début octobre.

Le visa : pas besoin ! Toutefois, ne faisant pas partie de l’espace Shengen, le passage par la police aux frontières est effectué au départ.

La monnaie : pour des raisons principalement économiques, la Roumanie n’est pas passée à l’euro. La monnaie nationale est le leu roumain (RON) – 1 euros équivalant à environ 4,50 RON.

La voiture : louer une voiture en Roumanie n’est pas très cher. Vous pouvez passer par les comparateurs habituels. Attention à bien vérifier que tout les petits détails (traces, égratignures, etc) soient bien marqués sur le contrat lorsque vous la récupérez – les arnaques sont fréquentes dans de nombreux pays du monde.
Pas besoin de permis international.

La nourriture : je ne pensais pas dire ça en partant mais c’est clairement l’un des pays où j’ai le mieux mangé ! Pas un seul restaurant ne nous a déçues, tout était délicieux et à prix très abordable. Compter 25 euros à deux pour un restaurant classe, avec entrée-plat-dessert-boisson.
Difficile de décrire la cuisine roumaine mais vous y trouverez aussi bien des plats en sauce type ragout que des poissons grillés, en passant par les pretzels à l’allemande.
Les must try : les sarmales – feuilles de chou roulées à la viande – le plat typique. Si ma non-consommation de viande m’a empêchée de le goûter, je peux quand même dire que ça sentait très bon.  En dessert, les papanasi cu… ce que vous voulez ! Recouverts de confiture ou de chocolat, ces petits beignets sont délicieux mais aussi très très lourds, mieux vaut garder de la place !
Enfin, last but not least, les covrigul cu ciocolata, petit pretzels fourrés au chocolat, que nous avons mangé tous les matins ! Ils me manquent beaucoup…

Jour 1 : ARRIVEE A BUCAREST 

Nous avons atterri vers 16h à l’aéroport Otopeni de Bucarest. Direction l’hôtel, à environ 30 minutes de voiture. Après être rentrées un peu se reposer, direction la ville pour aller dîner au Hanu’lui Manuc.
Je vous conseille de réserver, surtout en WE.

Le cadre est aussi agréable que le serveur était désagréable. Il faisait un peu frais mais la terrasse était vraiment très belle et il n’y avait de toute façon plus de place à l’intérieur (nous n’avions pas réservé).
Mention spéciale à la truite grillée, qui rythmera mes dîners durant ce séjour.

 

Jour 2 : SINAIA ET LE CHATEAU DE BRAN 

SINAIA

Départ assez tôt le lendemain matin car une grosse journée nous attend.
Après un petit déjeuner dans une enseigne américaine située au pieds de l’hôtel dont je tairais le nom, en route pour la première étape, Sinaia.

Située à un peu moins de 2h de route de la capitale, cette ville est principalement connue pour abriter le très beau Château de Peleș. Construit au XIXème siècle à la demande du roi Carol 1er sur une colline, il fait face aux monts Bucegi.
L’entrée coûte 30 RON (6,50 euros) si vous faites la visite simple, un peu plus si vous faites les deux étages. En raison d’un timing serré, nous n’avons fait que la simple. Une taxe photo de 32 RON doit être payée si vous souhaitez utiliser vos appareils.

L’endroit est vraiment superbe, qu’il s’agisse de l’intérieur, décoré de manière raffinée mais aussi de l’extérieur, les jardins étant très jolis.
Cependant, n’espérez pas partir à la quête aux vampires dans ce chateau : il ne fait absolument pas peur et n’a aucun lien avec Vlad Tepes. Il vaut, pour moi, quand même le détour.

 

 

 

 

BRAN

La principale raison de ma venue en Roumanie à cette période : la soirée d’Halloween dans le château de Bran, connu pour être le château de Dracula.
Si son apparence externe fait en effet penser à celui de Coppola dans le film éponyme, la légende aurait en l’espèce pris le pas sur l’histoire car Vlad l’Empaleur, à défaut d’y avoir vécu, y aurait tout au plus été détenu.

En roumain, « Drăculea » signifie « Petit dragon », d’où Dracula – son père Vlad II le Dragon (Drăcul) ayant été membre de l’Ordre du Dragon ! 

Le billet,  qui comprenait la visite du Château de Bran + l’accès à la soirée, coûte environ 45 euros.
Je vous conseille très vivement de réserver à l’avance sur internet si vous souhaitez y participer car des dizaines de personnes à l’heure de la soirée essayaient de négocier leur entrée, faute de place.

J’avais lu que si le château de Bran était angoissant de l’extérieur – encore plus avec la pleine lune que nous avons eu la chance d’avoir – il ne l’était pas vraiment de l’intérieur, ce qui est vrai. Toutefois, les personnes déguisées, la musique angoissante dans la cour et les citrouilles et autres décos un peu partout l’ont rendu un peu plus flippant.

La soirée s’est quand à elle très bien déroulée et comme vous avez été nombreux sur Instagram et Snapchat à me poser des questions sur cette soirée que j’avais un peu partagée en story, je vais développer un peu plus mes bons points/à améliorer.

A améliorer (pour finir sur du positif!) :
– Davantage d’éléments « Halloween » devraient être présents (décos, animation…). Bien que tout le monde soit déguisé, il y aurait moyen de rendre le jardin, par exemple, beaucoup plus effrayant !
Toutefois, cela ne fait que quelques années que cette fête existe et j’ai été informée du fait que les organisateurs sont ouverts à toute proposition pour s’améliorer, c’est pourquoi je vais leur faire quelques suggestions par mail =)
– Une soirée qui revient quand même cher : le billet à 45 euros ne comprend ni la nourriture, ni l’alcool. Comptez donc au moins 10 euros pour un repas à l’extérieur et environ 5 euros le cocktail pendant la soirée, un peu moins pour la bière. La soirée revient donc plutôt à 60 euros, sans compter le déguisement et l’hébergement.

Points positifs :
– Une très bonne ambiance ! Que ce soit dans le château, à la soirée ou dans le village, j’ai adoré l’atmosphère de Bran qui va parfaitement avec Halloween !
– Le DJ, tout simplement excellent ! C’est la première fois de ma vie que j’aime la musique de 22h à 4h du matin. Autant vous dire que Shazam a tourné !

Bref, sans m’étaler davantage, je trouve que cette soirée est un endroit original pour cette fête et l’occasion de faire le superbe trip que j’ai fait dans ce beau pays 😀

 

[Crédit photo : Voyages Pirates]

Jour 3 : RETOUR A BUCAREST

Après s’être levés un peu tard en raison de notre nuit plutôt courte, nous sommes reparties pour Bucarest car nous avions des things to do dans la capitale.
Sur le chemin du retour, arrêt près de Rasnov, petite citadelle que nous n’aurons pas le temps de visiter en raison d’impératifs mais qui, paraît-il, vaut le détour.

Après avoir déposé nos affaires à l’hôtel, cap sur THE restaurant de Bucarest, qui m’avait été conseillé par mes followers, Caru’ cu Bere. Il est impératif de réserver au moins 24h à l’avance. Outre le fait que le lieu est magnifique, la nourriture est juste…. wow. Désolée de n’avoir que ça comme référence mais j’y ai mangé la meilleure truite de ma vie ! Tout était parfait.
De plus, il reste très abordable pour le cadre qu’il propose : nous en avons eu environ pour 15 euros chacun pour un menu complet, vin compris – il faudrait compter 35/40 euros minimum pour la même chose en France.

[N’ayant visité Bucarest que de nuit et peu de temps, je n’ai pas vraiment de photos de la capitale. Les souvenirs sont dans la tête =) ]

Jour 4 : BRASOV

Passons sur ce retour un peu illogique par Bucarest pour retourner à côté de là où nous étions la veille.
Brasov, qui est l’une des principales villes de Roumanie, ressemble plutôt à un très joli gros village. Comme il neigeait à notre arrivée, nous avons passé une partie de l’après-midi à regarder le beau spectacle des flocons qui tombaient sur le clocher de l’Eglise, autour d’un délicieux brunch au restaurant La Ceaun (bon ok, à discuter avec les serveurs aussi)!

A la tombée de la nuit, nous avons eu la superbe idée de monter en haut de la colline où se trouve une petite forteresse. Le chemin n’était absolument pas éclairé, c’est assez isolé et et ça glissait à cause de la neige. Même si la vue était sympa, je recommande de le faire plutôt en journée.
Il est également possible de prendre le téléphérique – ou de marcher – en haut de LA colline de Brasov, où le nom de la ville est écrit à la Hollywood.

 

 

Jour 5 : Le lac Balea et la route Transfăgărașan

Quelle tristesse d’apprendre que la célèbre route Transfăgărașan, l’une des plus belles au monde, avait été fermée quelques jours plus tôt en raison de l’arrivée de la neige ! Mais penser que nous allions abandonner est mal nous connaître : nous avons quand même réussi à faire toute la partie qui n’était pas encore fermée et, bien que courte, c’était superbe.

 

L’étape d’arrivée est le superbe lac Bâlea, réputé pour sa couleur bleue acie et situé à plus de 2000m d’altitude dans les monts Făgăraș, plus hautes montagnes des Carpates. Vous constaterez par vous-même que c’était plus blanc que bleu quand nous y sommes montées. Et quelle épreuve ! La route depuis Brasov jusqu’à la cascade Bâlea, à 1200m, s’est faite sous une tempête de neige. Quand la route est fermée, c’est de là que part le téléphérique qui assure la liaison jusqu’au lac. Or, en raison du temps, cette dernière s’est retrouvée coincée pendant 2h. Nous avons finalement pu monter : l’A/R coûte environ 13 euros.

Après une montée incroyable, dans une cabine secouée par les rafales de vent et un petit -14degrés à la sortie, there we are :  ça restera sans aucun doute l’un des meilleurs moments du voyage.
Le paysage à l’arrivée était juste irréel ! Je pouvais apercevoir au loin le lac puis ne plus voir le chalet d’arrivée alors que j’étais à quelques mètres, seule. C’était vraiment très étrange comme sensation mais tellement agréable… J’ai adoré les quelques minutes que j’ai passées dehors car, le temps devenant vraiment trop mauvais et mes doigts étant littéralement en train de geler, il a fallu que je rentre.

La descente s’est très bien passée et, pour finir cette magnifique journée, on a eu droit à un coucher de soleil sur les montagnes.A notre arrivée dans la ville de Sibiu, nous sommes directement allées au délicieux restaurant Crama Sibiul Vechi. Encore une fois, un superbe décor et une nourriture excellente. On a eu beaucoup de chance car une réservation s’impose en général.

Jour 7 : Sibiu et Hunedoara

Après une matinée à se balader dans la très jolie ville de Sibiu, cap sur Hunedoara et le château des Corvins, que je voulais absolument voir !
Si la ville ressemble à une grosse usine désaffectée  – on se demande même si on ne s’est pas trompés de lieu – le château qui date du XVème siècle est splendide. C’est pour moi le plus beau des trois que nous ayons fait et les légendes qui l’entourent renforcent les côtés mystérieux et angoissants qui en émanent.

L’entrée coûte 20 RON (4,50 euros), la visite est intéressante mais c’est vraiment la façade visible à l’arrivée sur le site qui est la plus impressionnante. Nous y avons passé l’après-midi, avant de se diriger vers la ville d’Alba Iulia pour y passer la nuit.

 

 

Jour 8 : Alba Iulia et le Lac Belis

 

Gros (et délicieux) brunch au Dante Cafe pour nous consoler de notre matinée passée à réparer notre pneu dégonflé par un clou. Il est situé juste en face de la citadelle d’Alba Iulia, en forme d’étoile, que nous avons visitée. Elle mérite le détour, ne serait-ce que pour admirer le spectacle des deux églises, l’une orthodoxe et l’autre catholique, dressées côte à côte, témoignant des influences multi-culturelles dont la Roumanie fut l’objet.

Direction ensuite le lac Belis, situé à environ 2h30 de route. S’il n’est pas si loin de la ville, sachez qu’il faut environ 30 minutes pour faire une dizaine de km, tant la route est mauvaise.
Ce lac était très joli mais aussi très isolé, je recommanderais donc plutôt d’y aller à plusieurs.

 

Nous voulions continuer à avancer dans la région des monts Apuseni et avions réservé un hôtel à Padis mais une route trop verglacée et une tempête de neige en approche nous ont fait faire demi-tour. Mal organisées, oui, mais pas suicidaires !
Heureusement, il n’y a pas de touristes à cette période de l’année dans ces régions reculées, nous n’avons donc eu aucun mal à trouver un autre hôtel à Marisel, plus proche. Autant vous dire que c’était limite plus flippant que la soirée Halloween ! L’hôtel était en soi très bien mais, outre le fait que le village n’était pratiquement pas éclairé et qu’il neigeait, l’hôtel était immense et nous étions seules avec la propriétaire, dans notre chambre isolée au milieu d’un long couloir à la Shining. On voulait du dépaysement, on l’aura eu!


Jour 9 : Turda et ses mines de sel 

Le lendemain, en raison du mauvais temps annoncé, nous avons décidé de partir vers la ville de Turda.
Si la ville ne présente en soi pas beaucoup d’intérêt, elle est surtout réputée pour ses mines de sel. Le prix de l’entrée tourne autour de 20 RON.

Cet endroit est extraordinaire ! Impossible de deviner ce que vous allez voir depuis l’extérieur. Il est recommandé d’être couverts car il fait autour de 10 degrés. Ceci dit, en hiver, vous prendrez plutôt 15 degrés par rapport à l’extérieur…
A l’intérieur, vous pourrez faire des activités telles que la barque à plus de 330 mètres sous terre, la grande roue pour admirer le site ou tout simplement se balader entre les cavités !

 

Une fois cet étonnant lieu visité, direction notre hôtel, le Hunter Prince Castle & Dracula Hotel ! J’étais hyper contente d’avoir réussi à réserver le jour même car cet hôtel, situé en plein coeur de la Transylvannie, offre un mélange d’éléments modernes et d’une architecture médiévale, à l’image des châteaux précédemment visités et est par conséquent très prisé. Le soir, dîner dans le restaurant de l’hôtel, extrêmement bien décoré lui aussi.

 

Jour 10 : Cluj 

Nous avons décidé de terminer notre voyage à Cluj, THE ville étudiante de Roumanie et d’y prendre notre vol retour.
Sur la route entre Turda et Cluj, petit détour par les Gorges de Turda. Le site, accessible à pieds, est le point de départ d’une jolie balade qui nous aura bien pris l’après-midi. Il est possible d’y faire de belles randonnées.

 

Le dernier soir ainsi que la journée du lendemain auront été consacrés à la visite de la ville, vraiment très sympa, puis le temps de se rendre à l’aéroport est arrivé.
Il est très proche du centre, vous avez donc le temps de profiter de votre journée si votre vol est assez tard.

 

Vous l’aurez compris, j’ai vraiment aimé mon séjour en Roumanie. Je n’avais aucun préjugés sur le pays et je savais qu’il me plairait mais j’avoue que le défi est largement relevé. Si vous cherchez un endroit facilement accessible de France, avec de jolies villes, de superbes paysages, une nourriture excellente et une histoire envoutante (la Transylvanie quoi!), la Roumanie est faite pour vous !

J’espère en tout cas que vous aurez apprécié cet article et, sur ce, La Revedere ! =)